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L’urbanisme et notre audition : un facteur de perte auditive ?

La pollution sonore se définit comme l’ensemble des dégradations sonores qui ont des répercutions sur la santé et plus particulièrement sur l’audition. En effet, le bruit s’impose comme la principale cause  environnementale qui nuit à votre audition. De plus, la pollution sonore peut être présente à tout moment de la journée : dans les transports, sur le lieu de travail et même à votre domicile. Aussi, les nuisances sonores permanentes sont celles qui affectent fortement les citadins. Et l’OMS affirme qu’un européen sur cinq est régulièrement exposé à des niveaux de bruits qui dépassent la limite autorisée à cause des transports routiers, aériens et ferroviaires.

D’autre part, les conséquences sur la santé varient d’une personne à l’autre. Et chaque personne perçoit le bruit de manière personnelle. Toutefois, un bruit qui a le pouvoir d’affecter notre santé est considéré comme une gêne sonore.  De plus, certaines études montrent que la pollution sonore est responsable de troubles de la santé comme ceux de l’audition (acouphènes, perte auditive, sifflements). En parallèle à cela, d’autres troubles peuvent survenir à cause des nuisances sonores : hypertension, anxiété, irritabilité, troubles du sommeil etc. Alors, cela reflète l’importance de se protéger et de prévenir au maximum cette pollution sonore.

Les axes routiers, zones commerçantes et notre audition

Nous vivons dans un monde de plus en plus attractif mais surtout nettement plus actif qu’auparavant. En effet, une grande partie de la population urbaine mondiale est confrontée à des nuisances sonores. D’une part, dans les zones d’activités ou dans les grands boulevards, où de plus en plus de commerces s’installent. Et cela n’aide pas à la diminution de la pollution sonore. Ainsi, une personne exposée à ce type de bruit au quotidien avec une longue durée d’exposition peut ressentir une fatigue auditive.

D’autre part, nous faisons face à une agression sonore permanente lorsque nous circulons sur les routes. Alors, on parle de « bruit routier ». En effet, ce terme désigne l’ensemble des bruits émis par la circulation routière ainsi que l’entretien des routes. De ce fait, les zones de travaux sont à évités afin de préserver son audition naturelle car un marteaux piqueurs à lui seul peut générer jusqu’à 100 dB de bruit. Mais ce niveau sonore est au dessus du seuil d’exposition autorisé. De plus, on assiste à une dégradation de la naturalité de l’environnement car les routes sont devenus à échelle mondiale la première source de bruit environnemental.

Cependant, grâce aux  avancées technologiques et au souhait des automobilistes, le niveau sonore des véhicules légers à diminué de 8 dB(A) depuis 1907 et de 11 dB(A) pour les poids lourds. De plus, des mesures précises peuvent être mises en place pour limiter le bruit routier telles que les murs anti-bruit, des limitations de vitesses ou encore la gestion différée de certains déplacements.

L’atteinte à l’audition dans les transports en commun

Les niveaux sonores auxquels les usagers des transports en commun font face peuvent induire une perte auditive. Et ce si ces niveaux sonores sont ressentis fréquemment et sur de longues périodes. Dans le métro, les bus ou les trains, vos oreilles souffrent. Alors, le port de protections auditives dans les transports publics se doit d’être encouragé. De la même manière, les chercheurs souhaitent que des mesures pour contrôler le niveau sonore dans les transports en communs soient mises en place. Alors, pour le bon moral des usagers des transports en commun, il devient nécessaire de réguler le niveau sonore.

D’autre part, une étude montre que les banlieusards sont les premières victimes de cette atteinte auditive. Car à mesure que le réseau de transport en commun grandit, il est nécessaire de réduire le volume des transports en commun afin d’éviter un problème de santé publique. Pour illustrer cela, l’étude CREDOC pour Bruitparif en 2016 est réalisée. Alors, il en ressort que ce sont les utilisateurs des transports en commun qui souffrent le plus d’une gêne auditive. Et ce sont les usagers qui se déplacent en RER (57%) ou en train de banlieue (52%) qui se plaignent le plus de lésions auditives.

Le ressentis d’une gêne auditive sur le lieu de travail

En Ile-de-France, environ 52% des actifs en emploi considèrent que le milieu professionnel dans lequel ils exercent est trop bruyant. En effet, sur les chantiers, ce sont 83% des travailleurs qui se plaignent. De plus, 80% des employés dans les établissements d’enseignements jugent que le niveau sonore est trop élevé. Et concernant les ateliers, 73%. Alors, ces chiffres prouvent que la gêne auditive est quasiment unanime dans ce type de travail.

D’autre part, dans les lieux hors open-space, seulement 21% des travailleurs jugent leur espace bruyant. Cependant, dans les bureaux il se fait de plus en plus rare d’avoir son propre espace personnel. Et en effet, 66% des employés qui ne bénéficient pas de leur propre espace de travail se plaignent de ressentir une gêne auditive.

Enfin, les conférences à répétition et les appels téléphoniques fréquents sont reconnus comme des facteurs de troubles auditifs. Et ils peuvent même créer une certaine fatigue auditive. Alors, il est nécessaire de penser à protéger son audition en fonction du niveau sonore auquel chacun est exposé.

Les protections auditives contre la pollution sonore

Plusieurs méthodes de protection sonore sont mises en place, chacune étant plus ou moins efficace selon le degré et la fréquence des nuisances auxquelles vous êtes exposés. En effet, il est possible de s’équiper de bouchons d’oreille en mousse standard qui peuvent réduire le bruit de 26 à 33 dB. De plus, ils conviennent parfaitement pour les nuisances passagères comme les travaux ménagers ou bien pour trouver le sommeil.

D’autre part, en cas d’exposition permanente sur le lieu de travail, des travaux pour réduire le bruit externe doivent être envisagés. Cependant, le port de protections auditives est fortement recommandé dans cette situation. En outre, les nuisances sonores sur le lieu de travail peuvent laisser place au stresse et à l’anxiété. Alors, utilisez un casque anti-bruit (casque audio) ou des protections auditives sur mesure pour éloigner la gêne auditive. Enfin, protégez-vous dans toute situation ou le niveau sonore va au-delà des 87 dB.

La prévention auditive

Comme le dit le dicton : « mieux vaut prévenir que guérir ». Ainsi les médecins ORL recommandent de faire régulièrement tester votre audition. De ce fait, la réalisation d’un test auditif « audiométrie tonale » est à réaliser tous les 4 ans et systématiquement à l’âge de 50 ans. Enfin en cas d’apparitions de troubles auditifs (acouphènes, hyperacousie, surdité,…), il convient de faire vérifier son ouïe.

Alors chez Meilleur Audio vous bénéficiez d’un bilan auditif gratuit pour prendre rendez-vous, contactez nous au 01.87.37.49.94 ou via notre formulaire de contact.

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